L’ENSEIGNEMENT
Les cours théoriques et pratiques sont assurés par des moniteurs titulaires de diplômes d’Etat ou fédéraux. L’enseignement vise par la mise en place de séances d’entraînements adaptées à l’acquisition et à l’amélioration des principes traditionnels et culturels des arts martiaux japonais. N’oublions pas que l’aïkido n’est pas seulement un art de combat mais surtout la voie de l’harmonie avec ses règles: d’étiquette et de discipline; Elles sont la condition sine qua non d’une bonne pratique.
ÉQUIPEMENT
-
Keiko-gi blanc « on l’appelle souvent à tort kimono »
-
Ceinture de tissu blanc pour les débuts;
-
Hakama noir ou indigo est attribué par le professeur selon sa propre expérience ou sensibilité;
-
Zoris, Gueta ou Tongs (sandale japonaise)
NB: un soin particulier doit être accordé à la propreté de la tenue dans laquelle on pratique la voie.
« mens sana in corpore sano » on peut affirmer que la santé du corps dépend aussi de la propreté du vêtement.
MATÉRIEL
Le Club met à la disposition des adhérents un matériel de qualité, donc coûteux. Par conséquent, il est demandé de le respecter. Les moniteurs transmettent sur place les indications de détail permettant de maintenir ce matériel dans le meilleur état. Le rangement incombe aux élèves. Ils doivent signaler toutes anomalies concernant le matériel.
En cas de perte ou de dégradation due à une négligence, les remboursements sont à la charge du contrevenant.
-
Surface de tatamis : 240 m² ( pour mémoire le premier « grand » dojo de O sensei faisait 150 m²)
-
Installations sanitaires : 3 vestiaires, plusieurs douches (collectives ou privatives)
-
Pour l’enseignement des techniques d’armes traditionnelles, le club met à la disposition des pratiquants jo, boken et tanto
VIE EN COLLECTIVITÉ
Seul le moniteur responsable de la séance est habilité à prendre des décisions. En conséquence, le Club se réserve le droit après un premier avertissement, de prendre toutes dispositions vis-à-vis de quiconque enfreindrait cette règle. Cette disposition peut aller jusqu’au renvoi de l’adhérent fautif. Dans ce cas, l’ensemble des cotisations versées restera acquis au Club.
MODALITÉS D’INSCRIPTION
La liberté d’adhésion ne doit pas être confondue avec un droit à l’adhésion. Si chacun est libre d’adhérer à l’association de son choix, il est aussi tenu à un devoir de respect et de loyauté à l’égard du club qui l’a accueilli. Le président ou le Directeur Technique peuvent donc refuser la qualité de membre adhérent à certaines personnes. Leur décision est sans appel, et ne pourra être attaquée par aucun moyen de droit. L’accès au dojo est conditionné par l’adhésion, la réception par le Club du bulletin d’adhésion (dossier complet) signé et réglé avant le début du premier entraînement. Le montant de l’adhésion est forfaitaire, les arrivées tardives, les départs prématurés ou les prestations non utilisées, ne donnent lieu à aucun remboursement. La signature du bulletin d’adhésion atteste la prise de connaissance et l’acceptation des présentes conditions d’admission et du règlement intérieur affiché dans l’enceinte du Club et à disposition de l’adhérent sur demande.
RESPONSABILITÉ
Le Club décline toute responsabilité en cas de dommages de pertes ou de vols à l’intérieur du dojo.
ASSURANCE
Uniquement pendant les heures d’ouverture du Dojo, la responsabilité civile des adhérents est couverte par les assurances de la FFAB et du Club; une garantie individuel accident est liée à la licence.
NB: Faculté de souscrire une assurance avec des garanties complémentaires dont les capitaux invalidité et décès sont plus importants.
DÉLIVRANCE DE LICENCE,Carte de Club et Passeport sportif Fédéral
UN PEU D’HISTOIRE … Cliquez sur infos-club INFOS-CLUB
Que de chemin parcouru depuis 1966 !
Par quoi…par où…dois-je commencer pour raconter ce que furent nos débuts ? A moins qu’il n’y ait, tout simplement, qu’une seule et unique manière. Celle qui consiste à se présenter tels que nous sommes. Plus de quarante sept ans ont passé depuis le 20 mars 1966 date à laquelle naît au 10 de la rue St Michel le CLUB ROCHELAIS D’AIKIDO KARATE, un nom choisit comme une évidence. A cette époque les clubs d’arts martiaux se comptaient sur les doigts d’une seule main et nous fûmes la première association locale à nous spécialiser dans l’enseignement et la pratique de l’AIKIDO et du KARATE. Ouvrir une voie n’est jamais une chose facile, les guides de haute montagne le savent bien et nous en étions également conscients. Des coups tordus bien sur nous en avons connu. Considérer comme un art mineur pas des pseudos spécialistes, l’AIKIDO a comme caractéristique de privilégier le plaisir du sport aux contraintes et au stress de la compétition, un particularisme que certains trouvent toujours suspect. Voltaire a écrit : « si nous ne comprenons pas certaines choses un peu délicates, c’est apparemment qu’il n’était pas nécessaire que nous les comprissions. » Le plus dur était sans nul doute le manque de local approprié. Notre premier dojo se situait sous les toits, on y accédait par une échelle de meunier. Au sol pas de tatamis pour amortir les chutes mais de la sciure recouverte par une bâche. Combien étions-nous ? Un peu plus d’une vingtaine, mais nous avions l’enthousiasme et la foi, celle qui déplace des montagnes. Les locaux successifs que nous avons utilisé, rue St Michel, rue de la Pépinière, quai Valin, place Cacaud, apportaient chaque fois un mieux aux conditions d’entraînement, mais pas à nos finances. En effet, il fallait de nouveau jouer : les déménageurs, plombiers, électriciens et peintres pour que notre futur local ressemble à un dojo « la galère » en un mot !
C’est l’adjoint chargé des sports de l’époque, Bernard ROUX, qui a bataillé pour que notre club ait enfin son dojo.Et c’est avec beaucoup de plaisir que le Maire de La Rochelle Michel CREPEAU nous le remettait officiellement en février 1993, sous les applaudissements et le crépitements des flashs.
Le Maire Michel Crépeau coupe le ruban du Dojo